Windday 2011 à Tournai-Antoing-Brunehaut
A l’occasion du Wind day, Ventis a ouvert les portes du parc éolien TAB ce dimanche 19/6.
Le ‘marrainage’ des éoliennes a été réalisé à 17H. Jacky Legge, historien et grand connaisseur de la région de Tournai, a présenté les marraines tournaisiennes qui donneront leur prénom aux 7 éoliennes du parc.
“Ce ne sont pas des filles d’Eole ou des aventurières amoureuses de Don Quichotte, que j’ai choisi de retenir, mais autant d’icônes de la résistance, chacune des femmes de conviction, des fers de lance qui tancent un monde un peu trop masculin. »
Cinq sont tournaisiennes, une autre antoinienne, la dernière dottignienne :
– Émilienne Brunfaut-Steux (éolienne 1) , bouillonnante féministe engagée dans le syndicalisme, la politique et le pacifisme.
– Germaine Devalet (éolienne 2), militante communiste, résistante arrêtée par les Nazis en 1943 et déportée au camp de Ravensbrück où elle mourra.
– Gabrielle Petit (éolienne 3), connue pour ses actes de résistance et d’espionne, fusillée par les Allemands en 1916 ;
– Christine de Lalaing (éolienne 4), princesse d’Epinoy, pasionaria du protestantisme, qui défendit Tournai contre le duc de Parme
– Hélène Dutrie (éolienne 5), championne cycliste surnommée la Flèche humaine, et première femme à obtenir le premier brevet d’aviation en Belgique ;
– Marguerite Bervoets (éolienne 6) et Cécile de Tournay (éolienne 7), deux autres symboles de la résistance contre l’occupant nazi, la première fut condamnée à mort, l’autre aux travaux forcés ;
«Elles ont déjà laissé leur trace à Tournai, ont toutes une statue, une plaque, une rue… qui portent leur nom, mais je trouvais important que les choses soient reliées, les fils tissés entre eux. Ces prénoms sont beaux en plus. Les éoliennes seront le miroir de femmes qui ont marqué leur époque et ont permis à la Belgique d’être ce qu’elle es taujourd’hui», ajoute l’historien.
Les prénoms seront inscrits au-dessus de la porte d’entrée de chaque éolienne
